dimanche 12 janvier 2014

mardi 7 janvier 2014

Cinq questions à Sylvain Lemay

Jean Siag dans La Presse du 10 décembre 2013.









À quoi reconnaît-on la bédé québécoise?

Je cherche encore. Il y a sans doute la façon nord-américaine de narrer des histoires. Mais fondamentalement, je crois que les gens se reconnaissent dans nos histoires, comme ç'a été le cas avec la télévision dans les années 70 ou avec le cinéma dans les années 90. Red Ketchup se retrouve à Saint-Jean-de-Matha, Rabagliati à Québec, dans mon roman il y a une scène qui se passe au Café les 4 jeudis de Gatineau. C'est parlant pour les gens.

Quels sont les genres privilégiés par vos étudiants?

On encourage tous les genres. On n'impose pas d'école, de sorte qu'il y a une diversité de genres. On le voit dans notre publication annuelle qui regroupe des bédés d'élèves. Il y a des bédés autobiographiques comme Rabagliati, mais aussi des fictions intimes comme Les deuxièmes de Zviane ou French Kiss 1986 de Michel Falardeau. Il y en a qui font de la bédé plus fantaisiste, de la science-fiction, d'autres de l'aventure, du policier.